STOP à la corrida !
Depuis le temps que je patiente Dans cette chambre noire J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante Au bout du couloir ; Quelqu'un a touché le verrou Et j'ai plongé vers le grand jour J'ai vu les fanfares, les barrières Et les gens autour |
Dans les premiers moments j'ai cru |
Est-ce que ce monde est sérieux ? Est-ce que ce monde est sérieux ? Andalousie je me souviens Les prairies bordées de cactus Je ne vais pas trembler devant Ce pantin, ce minus ! Je vais l'attraper, lui et son chapeau Les faire tourner comme un soleil |
Ce soir la femme du torero |
Ils sortent d'où ces acrobates |
Je les entends rire comme je râle |
La corrida est une tradition pour les uns, barbarie sans nom pour les autres ... Je fais partie de la 2ème catégorie et je comprends difficilement que l'on persiste à faire preuve d'autant de cruauté envers un animal !
Voici un spot publicitaire, réalisé avec deux associations le Comité radicalement anti-corrida (Crac) et la fédération des luttes anti-corrida (Flac), qui a fait l'objet de trois remaniements pour ne pas "heurter la sensibilité des plus jeunes".
Le chanteur Renaud, qui prête sa voix au clip, s'offusque de la décision du bureau de vérification de la publicité, considérant qu'"avec tout ce que l'on voit à la télévision, le BVP nous prend carrément pour des imbéciles. Protéger la jeunesse ce serait commencer par interdire les arènes aux moins de 15 ans et les soustraire à la violence d'un spectacle de torture et de sadisme. De qui se moque le BVP ? Est-ce réellement un organisme indépendant?"
La corrida, spectacle barbare, nécessite un apprentissage, pour les tortionnaires en dentelle comme pour les spectateurs. La torture tauromachique ne peut s'exercer qu'à condition de nier la souffrance du taureau qui beugle à la mort, du cheval éventré qui agonise.
Ainsi, il existe en Espagne, au Portugal, mais aussi dans le sud de la France des écoles de tauromachie dans lesquelles des enfants d'une dizaine d'années torturent des veaux hurlants de douleur ! Cette noble activité a pour objectif d'extraire des jeunes de banlieue de leur monde de violence et le financement est public : à Tarascon, petite ville proche d'Avignon, la caisse d'allocations familiales subventionne ces écoles de torture !
Si la corrida est un combat, celui-ci est bien déloyal, le vainqueur étant désigné d'avance ! A quand s’arrêtera cette boucherie avec ces bouchers en tutu ?