La soucoupe et le perroquet !
Aujourd’hui l’histoire de Suzanne et son fils Jean-Claude. Ce sont des gens simples et normaux, estimés de leurs voisins, un peu comme vous et moi. Ils habitent entre deux champs et vendent au marché des poireaux sauvages et de vieilles cartes postales. Et pendant que Suzanne fait la cuisine, Jean-Claude termine le troisième moteur de sa soucoupe volante. Il n’est pas trop tard, mais il est temps : il s’envolera dès l’automne...
L’émission "Strip Tease" avait en 1993 mis en vedette Jean-Claude Ladrat, dont les exploits, depuis quelques années, sont recueillis par les médias avides d’insolite.
Cette vidéo m'a fait énormément rire déjà lors de son passage à la télé et maintenant encore, mais quand on y réfléchit bien, c'est dingue qu'il ai réussi à la faire en bois et aussi bien sphérique. Chapeau bas, mais de là à voler, je suis sceptique !
Il y a vingt-six ans cet ancien marin, né en 1945, et reconverti depuis dans l’affûtage des scies à Germignac (Charente-Maritime), a reçu une étrange révélation en "frôlant" le Triangle des bermudes.
Le soir même, Ladrat sent son esprit "emporté vers ce monde parallèle" dont l’entrée est le Triangle des Bermudes. Comment franchir la porte ? Il décide de tout sacrifier à la réalisation de son rêve. Il quitte le Palma et s’installe dans la ferme familliale de Germignac. Il y construit une première "Soucoupe" de 800 kg. Elle est propulsée par son fabuleux moteur : deux batteries de 12 volts alimentant 200 aimants, grâce à une dialyse (échange de molécules) entre plomb et cuivre. Ces métaux créent un champ électromagnétique dont les ondes sont en fait des ondes cérébrales amplifiées et recueillies "par apposition des mains" (du moins, si j’ai tout saisi ...).
Son engin terminé, Ladrat s’embarque le 7 décembre 1983 à bord d’un cargo pour Dakar. Là bas, son moteur brûle à cause d’un "poids excessif" lors d’une tentative de décollage. Nullement découragé, Ladrat ajoute un mât et une voile à sa soucoupe devenue flottante et se fait remorquer par un plaisancier jusqu’au large de l’île de Gorée.
En février 84, un chalutier repêche une bouteille à la mer : le navigateur spatio-temporel fait savoir qu’il est en bonne santé. En mars, il est recueilli par un bateau espagnol qui pêche le thon dans le golfe de Guinée.
L’aventure lui a fait perdre une trentaine de kilos, mais pas son optimisme. Il persévère donc et décide de perfectionner et d’agrandir sa soucoupe le diamètre atteindra 3,50 m et la hauteur 1,96 m; trois moteurs, toujours aussi révolutionnaires, assureront au vaisseau une autonomie "pratiquement illimitée.
A ce jour nous n’avons pas vraiment de nouvelles de Ladrat. Sa maman est malheureusement décédée (on ne sait pas si elle était accompagnée de son perroquet sous célophane) il y a environ 6 ans et Jean-Claude lui serait soit disant en prison pour une affaire de mœurs !